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*DÉCLARATION DU MOUVEMENT DES SANS VOIX BURKINA FASO SUITE A*
*L’AFFAIRE JUSTIN ZONGO ET LES ÉMEUTES AU BURKINA FASO*
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Koudougou, bastion de la résistance révolutionnaire Burkinabé s’est fait
encore respecter et à entamer une lutte qui est en passe de contaminer tout
le Burkina Faso. Tout comme Flavien Nébié, Dabo Boukary et autres, Justin
Zongo élève de la classe de 3eme à dans un établissement de la ville de
Koudougou est encore tombé dans les griffes souillée de cette triste célèbre
4eme république du Burkina Faso le 21 février 2011.
En effet une mésentente oppose une camarade de Justin et son professeur
pendant qu’ils étaient en cours et cela à conduit au départ hors de la
classe de ce professeur. Le jeune homme se sentant vexé par cette attitude
irrespectueuse de sa camarade, l’interpella sur son comportement et le fait
que le professeur a quitté la classe surtout qu’ils sont en classe d’examen
et le moindre temps perdu volontairement est suicidaire. Cela conduisit à
une altercation entre les deux élèves et la jeune fille (qui sortait avec un
policier de la ville) le convoqua au commissariat. Une bastonnade régulier
sans merci par le ou les policiers du jeune Justin s’entame alors le
conduisant à l’hôpital et par la suite par deux reprises chez le procureur.
Celui-ci le renvoyait d’aller se faire soigner et de revenir après, pour
quelqu’un qui était en perpétuel danger, jusqu’au jour ou il fut encore
saisit (cette fois à son l’école) par les mêmes « forces du désordre » pour
leur exercice favori. Cette fois sa sera de trop puisqu’il ne succombera
pas. Son carnet de santé est clair : « traumatisme pour coups et blessures
volontaires ».
Les élèves, ainsi que leurs camarades étudiants blessés dans leur amour
propre sortent dans les rues du 22 au 24 février 2011 pour réclamer justice
pour que ce crime comme ne reste pas impuni. Ils furent fortement réprimés
par cette même « les policiers » ce qui révoltât toute les couches de la
société (commerçants, ouvriers…) et une mobilisation plus grande s’entama
conduisant à des émeutes dans la plupart des artères de la ville. Les
gouvernorats, les palais de justice et les commissariats furent les cibles
les plus privilégiés des marcheurs (plus de 15 véhicules incendiés, des feux
tricolores détruits, des rues bloquées…). Des affrontements entre « les
forces du désordre » et les manifestants naissent et causèrent fort
malheureusement six autres victimes (élèves, étudiants et policiers). La
flamme de cette révolution inspira d’autres régions (Poa, Kaya, Leo,
Ouagadougou ou les artères de la ville ont été bloqué par au moins deux
reprises par les élèves). Blaise Compaoré et sa bande appeuri par ces
mouvements instantanés révolutionnaires et de crainte d’une contamination
par les révolutions de l’Afrique du nord (Blaise dégage étant entonné le
plus souvent par les manifestants) se précipitent pour donner leur version
de la situation. Un argument plat et si insultant vis à vie de la
population fut envoyé dans le but de protéger le ou les assassins et de
sauver la face de ce régime en déclin .Ils stipulent que Justin est décédé
de suite de méningite. Ce qui suscita un sentiment d’indignation totale et
réactiva la flamme et la rage des combattants pour une justice sociale pour
tous, qui formulent des recommandations et exige un certains nombre de
départ au niveau des autorités locales( le gouverneur de la région, le
commissaire de police : qui sont déjà parti, le procureur, le directeur
régional de la santé …).Le gouvernement, surpris par la tournure rapide des
manifestations, de la détermination progressive de la population et de
crainte de la presse internationale présente au Burkina actuellement pour
le FESPACO, décide de la fermeture jusqu’à nouvel ordre des établissement
scolaire et universitaires. Mais des manifestations continuent d’être
organisées dans la plus part des régions du pays.
Ce vendredi 11 mars 2011, Ouagadougou est dans la rue pour réclamer justice
pour le justin Zongo et le départ du pouvoir de la 4ème république qui
depuis 1987 est en tarin de conduire le Burkina Faso dans un chao socio
économique et culturel.
Le Mouvement des Sans Voix Burkina Faso pour sa par,
· condamnent fermement ces assassinats orchestrés dans les
différentes villes du Burkina Faso depuis le 22 février 2011.
· Appel le peuple Burkinabè à une forte mobilisation pour que cesse
les tueries, la corruption, les abus de pouvoir et autres tars soigneusement
conservées et promus par les plus hautes autorités du pays
· Appel les peuples de tous les Pays de l’Afrique en quête de
justice sociale et de liberté, encore épinglés sous les tenailles des
grandes puissances et de leurs servants locaux à se tenir débout dans une
ferme solidarité à l’image des peuples de l’Afrique du nord pour sortir
l’Afrique de ce chao socio économique et culturel afin d’espérer une
véritable union africaine pour que cesse les immigrations clandestines, le
chômage et autres fléaux paralysant le développement du continent noir.
--
Mouvement des Sans Voix Burkina.
Mouvement de lutte et de défense des droits des sans voix!
contact: sansvoix.burkina@gmail.com
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