02/09/2010

FAA ACUSADAS DE TEREM COMETIDO CRIMES NA RDC

De acordo ao relatório "RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, 1993-2003 - Rapport du Projet Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la République démocratique du Congo, 2010", assinado por Navanethem Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, pode-se ler alguns dos crimes de que as FAA são acusadas de terem cometido durante a guerra na República Democrática do Congo.
Quem estiver interessado em receber uma cópia do referido relatório, em francês, pode dirigir um email a omunga.coordenador@gmail.com. Por exemplo, nas páginas 169 e 170 do referido relatório, pode-se ler:
330. Le 17 août 1998, cependant, lors du sommet de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le Zimbabwe, l’Angola et la Namibie ont annoncé l’envoi de militaires en RDC pour appuyer l’armée restée fidèle au Président Kabila. Au cours des jours qui ont suivi, des éléments des ZDF se sont déployés à Kinshasa tandis que les FAA lançaient une offensive terrestre et aérienne dans le Bas-Congo. Le 23 août, les FAA ont repris aux militaires de l’ANC/APR/UPDF le contrôle de la base de Kitona.
331. Au cours de leur progression le long de l’axe Moanda-Boma-Matadi-Kisantu, les FAA ont tué des civils, commis des viols et pillé des hôpitaux et des maisons d’habitation. Lorsqu’elles entraient dans une localité, les FAA procédaient systématiquement à une opération de ratissage et exécutaient tous ceux qu’elles soupçonnaient de collusion avec leurs ennemis. Les FAA profitaient de ces opérations pour violer des femmes et piller des maisons. Les biens pillés étaient ensuite envoyés en Angola par voie fluviale, par route, voire même par hélicoptère. Les FAA tuaient les civils, dont des femmes et des enfants, qui tentaient de s’opposer à ces exactions.
L’ampleur des pillages a donné aux victimes comme aux témoins le sentiment qu’il s’agissait d’une opération planifiée. Il est manifeste que la hiérarchie militaire angolaise et les autorités de Kinshasa ont du moins toléré la commission de ces différentes violations.
• Le 23 août 1998, à leur arrivée à Moanda, des éléments des FAA ont violé au moins 30 femmes et jeunes filles, la plupart dans le quartier Bwamanu. Dans certains cas, les militaires ont obligé les membres de la famille des victimes à applaudir pendant les viols, sous peine d’être exécutés509.
• À compter du 26 août 1998, des éléments des FAA ont exécuté sommairement, en plein centre de Boma, un nombre indéterminé de civils. Ils ont aussi violé un nombre indéterminé de femmes et de jeunes filles. Ils ont pillé les biens des civils, notamment dans les quartiers périphériques de la ville510.
• À compter du 27 août 1998, des éléments des FAA ont violé six commerçantes et au moins trois jeunes filles dans le village de Manterne, à 19 kilomètres de Boma, sur la route de Matadi511.
• Aux alentours du 27 août 1998, dans le village de Kinzau Mvwete, à mi-chemin entre Boma et Matadi, des éléments des FAA ont tué 45 civils, dont des femmes et des enfants512.
• À compter du 4 septembre, des éléments des FAA ont violé un nombre indéterminé de femmes et de jeunes filles, en particulier lors d’opérations de ratissage dans les quartiers de Mvuadu et Kinkanda de la ville de Matadi. Les militaires ont également pillé des dizaines de résidences privées513.
• Aux alentours du 6 septembre, à Kimpese, des éléments des FAA ont commis des viols et des actes de pillage sur une grande échelle514.
332. Mi-septembre 1998, les FAA, les ZDF et les FAC ont repris le contrôle de la province du Bas-Congo. Les militaires de l’ANC/APR/UPDF se sont repliés en Angola, dans une zone sous contrôle de l’UNITA, avant de partir pour le Rwanda entre novembre et décembre. Au cours de cette période, la situation humanitaire est restée très préoccupante en raison de l'ampleur des pillages commis notamment dans les hôpitaux, de la destruction des principales infrastructures et des restrictions imposées à la liberté de circulation du personnel humanitaire dans la province par le Gouvernement de Kinshasa.
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509 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Bas-Congo, mars 2009; HRW, « Casualties of War », février 1999.
510 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Bas-Congo, mars 2009.
511 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Bas-Congo, mars 2009.
512 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Bas-Congo, mars 2009
513 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Bas-Congo, mars 2009.
514 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Bas-Congo, mars 2009

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