COMMUNIQUÉ DE SOUTIEN
28 janvier 2010
Violation des droits humains durant la coupe de la CAN
NO-VOX dénonce les actes de barbaries durant la période de la CAN et soutien les revendications de l’association OMUNGA
Aux Présidents de la COCAN, de la FAF, de la FIFA – Mr. Joseph S. Blatter et
Mr Issa Hayatou, président de la CAN
28 janvier 2010
Violation des droits humains durant la coupe de la CAN
NO-VOX dénonce les actes de barbaries durant la période de la CAN et soutien les revendications de l’association OMUNGA
Aux Présidents de la COCAN, de la FAF, de la FIFA – Mr. Joseph S. Blatter et
Mr Issa Hayatou, président de la CAN
OMUNGA est une association angolaise qui travaille pour la promotion et la protection des droits humains avec le mandat d’observateur au sein de la Commission Africaine des Droits Humains et du Peuples et siège dans la province de Benguela.
C’est dans une grande préoccupation que nous sommes témoins de nombreuses violations des droits humains durant la CAN 2010.
Pour preuve, à l’aube du 19 janvier 2010, 23 jeunes dont 3 femmes, tous sans toit ont été arrêtés par des agents du premier escadron de polices de la région Lobito. D’après les victimes, elles ont été détenus pendant 4 jours dans le commissariat 1 puis 3 jours dans le commissariat 4 dans le quartier de Lixeira.
Les victimes se sont plaintes d’avoir été agressées et frappées à coup de manchettes et armes à feu. Elles se sont plaints également d’avoir été obligées de nettoyer les cellules, laver les vêtements des policiers et leurs voitures de patrouille, tout en étant affamé.
Les victimes ont reçu comme motif de leur arrestation le fait qu’elles sont à la rue et qu’il fallait se prévenir de ça pendant la période de la CAN.
Face à la gravité de ces plaintes, OMUNGA a fait appel auprès du Tribunal de la Province de Lobito pour demander une enquête.
OMUNGA rappelle qu’elle a dénoncé publiquement non seulement ces arrestations durant la CAN mais également les démolitions de 10 maisons qui ont eu lieu le matin du 25 janvier dans la Zone 1 de la région de Benguela, proche du stade national OMBAKA.
En accord avec l’ensemble des informations recueillies, les démolitions ont été menées par la mairie de Benguela ainsi que l’administration de la zone 1 avec la protection de la police. Un des habitants a été menacé par un policier avec son revolver braqué.
OMUNGA est également très préoccupée par les emprisonnements à Cabinda et notamment par le niveau de répression qui a eu lieu lors de l’attaque du bus transportant la délégation togolaise de football. OMUNGA craint que la répression s’accentue à Cabinda après la fin de la CAN.
Nous sollicitons le Président de la CAF, de la FIFA et le gouvernement d’Angola sur les faits présentés ici et d'assumer la responsabilité de mettre fin à ces actes, en vertu des droits humains auxquels l'Angola a signé un certains nombres de traités !
Avec nos salutations,
C’est dans une grande préoccupation que nous sommes témoins de nombreuses violations des droits humains durant la CAN 2010.
Pour preuve, à l’aube du 19 janvier 2010, 23 jeunes dont 3 femmes, tous sans toit ont été arrêtés par des agents du premier escadron de polices de la région Lobito. D’après les victimes, elles ont été détenus pendant 4 jours dans le commissariat 1 puis 3 jours dans le commissariat 4 dans le quartier de Lixeira.
Les victimes se sont plaintes d’avoir été agressées et frappées à coup de manchettes et armes à feu. Elles se sont plaints également d’avoir été obligées de nettoyer les cellules, laver les vêtements des policiers et leurs voitures de patrouille, tout en étant affamé.
Les victimes ont reçu comme motif de leur arrestation le fait qu’elles sont à la rue et qu’il fallait se prévenir de ça pendant la période de la CAN.
Face à la gravité de ces plaintes, OMUNGA a fait appel auprès du Tribunal de la Province de Lobito pour demander une enquête.
OMUNGA rappelle qu’elle a dénoncé publiquement non seulement ces arrestations durant la CAN mais également les démolitions de 10 maisons qui ont eu lieu le matin du 25 janvier dans la Zone 1 de la région de Benguela, proche du stade national OMBAKA.
En accord avec l’ensemble des informations recueillies, les démolitions ont été menées par la mairie de Benguela ainsi que l’administration de la zone 1 avec la protection de la police. Un des habitants a été menacé par un policier avec son revolver braqué.
OMUNGA est également très préoccupée par les emprisonnements à Cabinda et notamment par le niveau de répression qui a eu lieu lors de l’attaque du bus transportant la délégation togolaise de football. OMUNGA craint que la répression s’accentue à Cabinda après la fin de la CAN.
Nous sollicitons le Président de la CAF, de la FIFA et le gouvernement d’Angola sur les faits présentés ici et d'assumer la responsabilité de mettre fin à ces actes, en vertu des droits humains auxquels l'Angola a signé un certains nombres de traités !
Avec nos salutations,
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